Je m'appelle Céline Chourlet, je suis artiste peintre. Je suis née en Seine et Marne dans un petit village non loin des bords de Marne «Chamigny». Là-bas la terre brune et brute l’hiver, se transforme en houle blonde l’été.
Tant de souvenirs et de tendresse me lient à ces années où j’ai puisé l’énergie de vivre, l’envie de créer, de transformer ma vie en la réinventant chaque journée. Garder l’essence essentielle, le nectar intemporel. J’ai réalisé ma première exposition à 16 ans.
Je ne sais pas si l’on devient artiste ou si l’on naît artiste. Cela dépend sans doute des parcours. Pour moi l’envie de créer était très présente dès mon enfance même si je suis née dans une famille où l’art n'était pas présent. C’était une sorte d’envie de transformer les choses, de donner une part de rêve au quotidien en dessinant ou en créant des objets poétiques en peignant sur tout ce qui se présentait à moi.
De l’enfance à l’âge adulte, le parcours est immense, semé de couleurs, d’apprentissage, d’observation. Il n’est pas nécessaire d’étudier l’art pour devenir artiste. Je pense que l’on doit être sincère, se faire plaisir, avoir l’envie d’exposer. Tout ce que l’on produit intervient ensuite. Alors on peut sans doute répondre à la question : que faites-vous dans la vie ? Je suis artiste peintre.
En éternelle apprentie, j’invente ma vie.
L’inspiration est simplement un mot. En principe cet état devrait signifier une sorte de grâce, un moment où l’on a envie de peindre. Personnellement je me sens toujours inspirée par la vie en général ou peut être aussi parce que j’ai la chance de vivre dans un lieu privilégié, au calme, au soleil.
Chaque journée est toujours un émerveillement.
Si je ne peints pas une toile, je peux dessiner, peindre sur mes sculptures ou inventer un autre « Marcel le Chat ». La cuisine est aussi une grande source de joie, d’inspiration multiple. Les couleurs telles qu’elles existent dans la nature me comblent aussi et la nostalgie positive est également une source intarissable de formes, d’idées. Vient alors le désir de transcrire tous ses sentiments passionnants.
Mon style est un kaléidoscope de couleurs, d’objets inventés que j’ai plaisir à peindre, une sorte de vie rêvée, imaginée. Un condensé de Riviera ensoleillée, un paradis où l’on aurait plaisir à se reposer. Sur l’une de ses chaises en fer forgé, non loin de la mer, de la végétation luxuriante, une poésie colorée ou se reposent quelques chats rayés.
Oui, le style se définit au fur et à mesure des années.
Personnellement j’ai beaucoup évolué et agrémenté ma palette de couleurs vives, moins cernées de noir. J’ai abordé d’autres thèmes, enrichi mes dessins, mes peintures et mes sculptures.
Les deux.
Un mode vie car les journées sont rythmées par de multiples activités surtout lorsque l’on possède sa propre galerie. Je deviens alors Galeriste avec des horaires à respecter, des toiles à accrocher, à encadrer, recevoir les clients, livrer... J’essaye d’être ainsi accrochée à la vie réelle et pas seulement dans l’atelier au calme et sans contraintes.
La rencontre avec les clients, les amateurs est une grande richesse, mais un travail aussi que l’on s’invente chaque jour. Ainsi c’est aussi créer que d’avoir son propre lieu d’exposition. Tout décider, tout choisir pour cet endroit qui doit être représentatif de notre art. Pour ce qui est de la création pure, devant une toile ou une sculpture, il existe toujours un mélange de liberté, de travail. Au fil des heures vient l’aboutissement de ce qu’on avait imaginé.
Certaines toiles et sculptures me plaisent plus que d’autres, c’est évident. Pour des raisons diverses ou personnelles. Lorsque beaucoup d’émotion se mêle à la création cela donne par exemple des toiles comme « Il y a bien long- temps, le jardin de mon père », un condensé de mes souvenirs d’enfance.
Je suis toujours émue de vendre cette toile. C’est à la rencontre avec l’acquéreur que l’œuvre prend tout son sens. La toile va commencer sa vie dans une maison ou un appartement, être associée à d’autres vies, d’autres personnes que moi et prendre ainsi son envol.
L’art est un partage.
J’ai toujours aimé peindre sur divers objets, des théières, des vases, des pots de jardinier, j’ai même peint une voiture, une vache pour l’exposition « Art on Cows ». J’étais un peu arrivée au terme de cette peinture certes intéressante mais j’avais envie de créer un objet unique sorti de mon imaginaire et lié à tout ce que j’aime. Je peignais déjà des chats sur mes toiles. C’est naturellement que j’ai créé « Marcel le Chat », hommage à un chat bien aimé et confortable.
J’expose mes toiles dans notre galerie à Saint Paul de Vence et dans la galerie de ma fille Victoria à Pont-Aven.
Mes ambitions pour le futur seraient que tout cette formidable histoire de peinture se poursuive autour des toiles et des sculptures aussi, faire de belles expositions et continuer de faire voyager nos créations autour de la terre, grâce aux collectionneurs. Avoir d’avantage de temps pour consacrer chaque année du temps pour une œuvre caritative, s’investir dans une belle exposition et reverser une partie pour une association, créer un évènement interactif autour de Marcel le chat et organiser une vente aux enchères dont les fonds seraient reversés à une belle cause... Bref des ambitions multiples entre vie foisonnante et temps arrêté pour permettre la création.
Je vous propose grâce au physique avantageux d’un « Amour de Marcel »la possibilité d’interpréter un souhait, le désir de personnaliser une sculpture déjà unique.